L’étape parisienne de l’Orchestre Philharmonique de Vienne, direction Zubin Mehta
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L’Orchestre national d’Île-de-France invite Thomas Sanderling, l’un des derniers grands chefs à avoir côtoyé le compositeur.
La Quinzième Symphonie de Chostakovitch met fin, en 1971, à un corpus initié près d’un demi-siècle plus tôt. Il est facile d’y entendre un testament musical – cela valait déjà pour la précédente, hantée par la mort. Si le motif initial, au glockenspiel et à la flûte, sonne avec une grâce enfantine, celle-ci se trouve bientôt distordue, écrasée par une écriture en variations et modulations, tantôt poignante, tantôt elliptique, où se glissent des citations (galop du Guillaume Tell de Rossini, emprunts à Wagner ou à Chostakovitch lui-même) qui sont autant de masques grimaçants, avant l’ultime dissolution, dans un lointain sans quiétude. Thomas Sanderling, 82 ans, proche du compositeur à la fin de sa vie, dirige également les Interludes symphoniques de l’opéra Le Nez, objet d’un beau scandale en 1930, ainsi que le Concerto pour violoncelle de Schumann dans l’orchestration de Chostakovitch, créée par Rostropovitch et reprise ici par Emmanuelle Bertrand.
Jean-Guillaume Lebrun
à 20h. Tél. : 01 60 13 13 13.
Philharmonie, 221 avenue Jean Jaurès, 75019 Paris. Lundi 27 janvier à 20h. Tél. : 01 44 84 44 84.
Théâtre Claude Debussy, 116 avenue du Général de Gaulle, 94 Maisons-Alfort. Samedi 1er février à 20h30. Tél. : 01 41 79 17 20.
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