Iván Fischer dirige l’Orchestre royal du Concertgebouw
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L’opéra de Haendel, une rareté sur les scènes françaises, est donné en version de concert sous la direction de Marco Angioloni.
S’il est un opéra qu’un metteur en scène pourrait transposer à loisir, c’est bien celui-ci. Haendel avait fait une partie du travail en menant, probablement pour raisons politiques, son Fernando, re di Castiglia bien plus à l’est, vers le Royaume des Mèdes, sans en changer l’intrigue, habituel mélange d’enjeux diplomatiques et affectifs. L’ouvrage, relativement ramassé comparé à Orlando auquel Haendel s’attellera dans la foulée, réserve quelques beaux airs, notamment aux trois contre-ténors réunis à Versailles (Rémy Brès-Feuillet dans le rôle-titre, Nicolò Balducci et Logan Lopez Gonzalez), ainsi que pour le ténor, dans le rôle-pivot d’Haliate chanté ici Marco Angioloni, également à la tête de l’Orchestre de l’Opéra Royal.
Jean-Guillaume Lebrun
à 20h. Tél. : 01 30 83 78 89.
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