Masculines sape les frontières
Sous un dispositif lumineux oppressant tel un [...]
Un hip-hop mêlé de danses traditionnelles africaines, de Krump, et des questions que soulève la découverte de l’Afrique contemporaine.
En 2009, la compagnie d’Anthony Egéa effectue une tournée en Afrique. La découverte de l’Afrique, ou plutôt des Afrique, fait naître chez le chorégraphe le désir d’explorer plus avant les images et les états de corps de plusieurs danseurs qu’il y a rencontrés. Il réalise aussi combien la danse hip-hop, qu’il pratique depuis près de trente ans, est présente en Afrique : largement métissée, elle accueille notamment un important enracinement du Krump – danse de rébellion née dans les ghettos américains. Car la danse aussi se mondialise, migre d’un pays, d’un corps à l’autre… C’est cette intense capacité de la danse à voyager qui anime Anthony Egéa pour cette pièce coécrite avec des danseurs venus de tous horizons : les échos qu’une danse vive, voire agressive, trouve chez les uns et les autres, dans un mouvement de métamorphose et de réinvention.
Marie Chavanieux
Sous un dispositif lumineux oppressant tel un [...]