« La Clémence de Titus » par Opera Fuoco, direction David Stern
David Stern dirige une nouvelle production de [...]
Le Printemps des Arts de Monaco rend un subtil hommage à Pierre Boulez… de Monteverdi à la création d’aujourd’hui.
Ce mois de mars 2025 est célébré le centenaire de la naissance de Pierre Boulez (1925-2016). Bruno Mantovani, directeur artistique du Printemps des Arts, l’a côtoyé de très près, comme compositeur et chef d’orchestre, et lui rend tout naturellement hommage (à Nice, le 26 mars) à la tête de l’Ensemble Orchestral Contemporain avec Dérive 1 et Dérive 2, où à partir d’un bref fragment d’une œuvre antérieure, se développe tout un entrelacs virtuose, une construction organique époustouflante. Au-delà de ce concert, toute la programmation peut se lire comme des « fragments pour un portrait » de Pierre Boulez.
Fragments pour un portrait
À travers son répertoire de chef tout d’abord : Stravinsky, Schoenberg, Bartók, Debussy au programme des deux concerts du BBC Symphony Orchestra (dont Pierre Boulez fut le chef) dirigé par Pascal Rophé. S’y ajoutent, par l’Orchestre philharmonique de Monte-Carlo, Eötvös (zeroPoints, dédié à Boulez en 2000) et Scriabine (Le Poème de l’extase) le 5 avril, mais aussi Wagner (Prélude de Parsifal) et Bruckner (Symphonie n° 8), que Boulez avait dirigé sur la tard avec une hauteur de vue stupéfiante – l’orchestre est ici entre les mains de Jukka-Pekka Saraste (13 mars). Les Viennois (Berg, Schoenberg, Webern) sont là aussi, par le Quatuor Akilone (15 et 16 mars), de même que le contemporain Stockhausen (12 mars) ou les « héritiers » Philippe Manoury (par Jean-François Heisser, 21 mars) et Bruno Mantovani, qui pose son Magnificat (création le 14 mars) en regard des Vêpres de Monteverdi par Il Canto di Orfeo et Les Musiciens du Prince.
Jean-Guillaume Lebrun
Tél. : +377 92 00 13 70.
David Stern dirige une nouvelle production de [...]
Katerina Barsukova anime par le biais du [...]