« Cahin Caha » de Serge Valletti, duo burlesque absurde, mise en scène Gilbert Rouvière
Dans une partition à deux voix, deux [...]
Un dispositif inédit pour un spectacle sensible utilisant la marionnette mais aussi la matière : tel est Poussière de la cie Infra, qui crée une promenade poétique et philosophique au milieu des ruines, allégorie de la finitude des choses mais aussi de la résilience du vivant.
Tout commence par un Big Bang, ou une éruption volcanique, en tous cas par une catastrophe. Au milieu du bruit et des éclairs, des volutes de fumée se forment, s’étirent, emplissent le castelet qui est ici un grand cylindre transparent. Quand les choses se calment, ne reste que la poussière, qui se dépose. Paysage lunaire, aussi morne que mort : est-ce la fin ? Bientôt, quelque chose remue, animé par la main de l’un des manipulateurs : une tête émerge, grise mais définitivement humaine, qui entreprend de ramasser les morceaux épars de son corps cachés sous la cendre. Ce travail de reconstruction est une métaphore à peine voilée : Poussière est un poème sur la survie, sur ce qui donne la force de persister, de rebâtir, de soigner ses blessures.
Mathieu Dochtermann
à 20h45, relâche les 13 et 20 juillet. Tél. : 04 90 82 39 06.
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