Piano
À son tour, Nelson Freire apporte sa contribution à la célébration de l’« année Chopin », mais n’oublie pas Schumann, autre natif de 1810.
Tout ce que le monde musical compte de pianistes s’affaire cette année autour de Chopin. Que Nelson Freire participe à la célébration relève de l’évidence. Le demi-siècle de carrière du pianiste brésilien a été largement consacré au romantisme dont il est un interprète minutieux et intuitif, hostile à tout tapage, soucieux d’équilibre et d’émotion naturelle. De façon significative, ce n’est que tout récemment que cet artiste qui n’aime rien tant que d’approfondir toujours sa connaissance intime des œuvres a livré au disque son interprétation de l’intégrale des Nocturnes. Ceux de l’opus 27 accompagnent ici mazurkas, polonaise, ballade et barcarolle. Et Nelson Freire a l’élégance de replacer Chopin dans un dialogue avec Schumann, son contemporain et admirateur (Nachtstück n° 4, Arabesque et Études symphoniques).
Mardi 4 mai à 20h à la Salle Pleyel. Tél. 01 42 56 13 13. Places : 10 à 95 €.