Festival du Périgord noir, avec Thomas Enhco, David Enhco, Nicolas Folmer…
Quelques beaux concerts de jazz dans un [...]
Sans nostalgie, Louis Winsberg part à la recherche de ses souvenirs en chansons. Nouvel album et concert de présentation le 27 juin à 21 h au Sunset.
Sans nostalgie, Louis Winsberg part à la recherche de ses souvenirs en chansons. Nouvel album et concert de présentation le 27 juin à 21 h au Sunset.
Le guitariste signe avec l’album « Douce France » un hommage au répertoire de la chanson française.
C’est une tendance forte du jazz français actuel : les meilleurs musiciens n‘hésitent plus à s’emparer du répertoire de la chanson française. Les standards de Broadway ont longtemps servi de terreau à l’imagination improvisatrice des musiciens de jazz américain, puis par contagion du monde entier. Mais les standards « made in France » sont en train de gagner du terrain. A l’image du pianiste Serge Forté (voir plus bas) qui signe l’album « La Bohème », le guitariste Louis Winsberg plonge, en trio, dans les réminiscences de chansons ayant bercé sa jeunesse. Mais l’invention et la musicalité de l’ex-guitariste de Sixun savent prendre à chaque instant le dessus sur la nostalgie. « Ces mélodies qui sont en nous, ces chansons qui nous ont faits, m’ont donné l’envie de les prolonger, de les aimer, à ma façon : cache-cache, trompe-l’œil, esquisses, esquives… » confie Winsberg. Le répertoire est délectable, revisité avec concision et une constante imagination: « J’ai deux amours », « Belle Ile en Mer » de Voulzy, « Douce France » de Trénet (qui donne son titre à l’album qui paraît chez Emotive records-Nocturne), « Un homme heureux » de Sheller, "Le Sud" de Nino Ferrer… et, en cadeaux, plusieurs titres de Nougaro dont « La Pavane à Ravel » chanté par Maurane. Louis Winsberg bénéficie du concours d’un tandem irréprochable de swing et de feeling composé d’Ira Coleman (contrebasse) et Stéphane Huchard (batterie). Une belle réussite.
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