Gallotta convoque sur scène trois monstres sacrés : Serge Gainsbourg, son personnage de journaliste miteux, et Bashung, dernier interprète de L’Homme à tête de chou.
Une chaise vide pour signifier l’absence, très prégnante, d’Alain Bashung. Autour, les danseurs de Jean-Claude Gallotta prennent à bras-le-corps l’histoire de Marilou, shampouineuse et objet du désir de L’Homme à tête de chou. Chacun, fille et garçon, va endosser l’un et l’autre des personnages de l’album de Gainsbourg dans une gestuelle tout à tour explosive, sensuelle, parfois exubérante. Les mouvements d’ensemble donnent à la pièce des allures de véritable ballet, contrebalancés par des duos plus charnels. Dans cette adaptation chorégraphique d’une musique déjà mythique, Jean-Claude Gallotta a pris le parti du mouvement à foison, masquant la part de mystère et la noirceur du projet initial.
L’Homme à tête de chou de Jean-Claude Gallotta, le 17 novembre à 20h30 et le 18 à 19h30, au Théâtre de Saint-Quentin-en-Yvelines, scène nationale, place Georges Pompidou, 78000 Montigny-le-Bretonneux. Tel : 01 30 96 99 00.