Cet hiver, le festival prend la direction de l’Asie, que ce soit avec des chorégraphes venus de Corée, du Laos, du Japon, de Singapour, ou avec de grandes figures comme Catherine Diverrès.
En se tournant vers l’Asie, cette édition des Hivernales n’élude pas la question du butô : elle lui rend un hommage appuyé en invitant à la fois des artistes passés maîtres de cet art (Carlotta Ikeda dans Waiting) ou des danseurs affirmés qu’il nous reste encore à découvrir (Sumako Koseki dans ETPUITS… et puis ?). Mais c’est aussi à travers Catherine Diverrès que l’on retrouvera les traces de la danse des ténèbres, dans son solo O Sensei dédié au danseur japonais Kazuo Ohno. A côté de ces des artistes venus de si loin, on se réjouit de trouver William Petit, dans une création qui prend appui sur le chamanisme, ou Frédéric Flamand, dans sa pièce très graphique autour de l’œuvre de l’architecte chinois Ai Weiwei. En clôture de festival Pascal Rambert fait un pont entre New York et Tokyo, dans une performance pour l’actrice Kate Moran.