La Terrasse

"La culture est une résistance à la distraction" Pasolini

Théâtre

Le Neveu de Wittgenstein

Le collectif Les Possédés s’empare de la folle épopée de l’auteur allemand Tankred Dorst. Simplement magistral.

Publié le 10 septembre 2007

Bernard Levy met en scène Serge Merlin dans une adaptation théâtrale du Neveu de Wittgenstein, de Thomas Bernhard. Entre fiction et réalité, le récit grave et drôle d’une « amitié essentielle et vitale ».

« Je connaissais surtout le théâtre de Thomas Bernhard, confesse Bernard Levy, sa férocité descriptive de la société autrichienne, la violence obsessionnelle de sa langue. Le Neveu de Wittgenstein m’a révélé sa fragilité et sa profonde humanité. » Touché par ce récit qui retrace l’amitié ayant lié Paul Wittgenstein (le neveu du philosophe) et l’auteur autrichien – deux individus en conflit avec le monde -, le metteur en scène a choisi de confier cette parole à la fois autobiographique et imaginaire à Serge Merlin. Une parole multiple à travers laquelle le comédien fait non seulement entendre des anecdotes pleines de cocasserie sur la vie et la relation des deux hommes, mais également des réflexions beaucoup plus sombres sur la solitude, la folie et la mort.

M. Piolat Soleymat


Le Neveu de Wittgenstein, de Thomas Bernhard ; mise en scène de Bernard Levy. Du 27 septembre au 26 octobre 2007. Du mardi au samedi à 20h30, le dimanche à 15h00. Relâche les lundis ainsi que les dimanches 7 et 14 octobre. Théâtre National de Chaillot, 1, place du Trocadéro, 75116 Paris. Réservations et renseignements au 01 53 65 30 00.

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