Moreno Veloso joue son album « Mundo Paralelo » en quartet
Tel père, quel fils : la devise demeure avec [...]
Revue d’effectifs de ce rendez-vous du printemps à Longjumeau qui swingue au pluriel.
Du jazz, ce rendez-vous du printemps a retenu un goût pour l’éclectisme plus qu’un ancrage esthétique bien précis. C’est de cette oreille qu’il faut comprendre la présence pour le concert d’ouverture de Keziah Jones, le chantre nigérian du blufunk, en référence au disque qui le révéla il y plus de trente ans. Le lendemain, la harpiste Isabelle Olivier composera la bande-son d’un ciné-concert dédié à des films muets des femmes pionnières du cinéma issue des minorités raciales. Mention toute spéciale à la visionnaire Ukrainienne-Américaine Maya Deyern et à l’ethnologue Afro- Américaine Zora Neale Hurston. Culte !
Visions originales
Dans le genre, les Collégiens le furent du temps du bon vieux swing. Les voilà de retour (le 15) dans une formation renouvelée mais avec un répertoire de classiques qui devraient plaire à un large public. Quant au trompettiste Erik Truffaz (le 17), il creuse le même sillon depuis quelques temps, suite aux deux albums sur Blue Note où il parcourt certains classiques de l’histoire du cinéma, dont il donne des versions originales, sans en bousculer les mélodiques lignes fondatrices, qu’elles soient composées par Nino Rota, Ennio Morricone ou Michel Magne, entre autres. Enfin, last but not least, les plus curieux feraient bien d’aller découvrir le jeune pianiste martiniquais Maher Beauroy, dont le projet en clôture du festival (le 18 à 16h) intitulé Insula fait se croiser plusieurs traditions, dont l’arabo-andalouse. Sur le papier, passionnant.
Jacques Denis
Tél. : 01 69 09 09 09.
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