« Sur un fil », chorégraphie de Claire et Antho
Claire Théault et Anthony Figueiredo forment [...]
Vincent Barraud porte à la scène une nouvelle de Laurent Gaudé : Le Colonel Barbaque. Il interprète et cosigne la mise en scène (avec Hounhouénou Joël Lokossou) de ce « monologue de tragédie » qui se propose de nous faire voyager au gré des courants du fleuve Niger.
Quentin Ripoll est l’un des personnages de Cris, premier roman de Laurent Gaudé publié en 2001. C’est aussi l’homme qui prend la parole dans Le Colonel Barbaque — l’un des quatre récits de Dans la nuit Mozambique, recueil paru en 2007 —, texte dont s’empare Vincent Barraud sur la scène de L’Atelier 44, donnant corps à une confession existentielle, livrée à l’approche de la mort. « De sa pirogue cercueil, il voit défiler les rives du fleuve Niger, et cette Afrique qu’il a tant aimée, confie le comédien. Il raconte ses années africaines, son engagement guerrier contre les colons et l’armée française, cette dérive guerrière qui l’a repris et ne le lâchera plus. »
Une transe de mots
À travers cette voix, Vincent Barraud souhaite faire écho à celles d’autres personnages qu’il a incarnés au sein de précédents seuls en scène : Meursault dans L’étranger d’Albert Camus, le lieutenant Genevoix dans Ceux de 14 de Maurice Genevoix. « Animée par une fièvre libératrice, transe des mots qui coule à l’unisson du fleuve Niger », cette version théâtrale du Colonel Barbaque « tangue entre vie et mort, entre Occident et Afrique, plaisir et dégout du combat… », fait remarquer le comédien. Elle explore, en creux, les thèmes de « la colonisation, [du] racisme, [de] l’absurdité de la guerre, [de] l’inanité des choses humaines… »
Manuel Piolat Soleymat
à 18h. Relâche les lundis. Tél. : 04 90 16 94 31. Durée : 1h05.
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