Al Andalus Flamenco Nuevo
De la musique, des chants, des danses à [...]
Thomas Lebrun crée au Théâtre national de Chaillot sa version du mythe de “la jeune fille et la mort“.
Qui, aujourd’hui, revendique un art « romantique » ? A contre-pied des esthétiques actuelles, Thomas Lebrun veut interroger l’expression des émotions et revendique son intérêt pour le lyrisme des corps en mouvement. Il s’entoure de sept danseurs aux âges et aux techniques différents, dont les corps nous parlent du passage du temps, et qui nous donnent à voir une nouvelle forme d’expressionnisme. Mais il invite aussi un chanteur lyrique et le Quatuor Voce : à dix-sept ans, assistant à une représentation de May B de Maguy Marin, le chorégraphe avait été frappé par la force du Lied de Schubert qui donne son titre à la pièce. Une équipe complète, pour interroger non seulement la mort de la jeune fille, mais la mort du romantisme, ou la mort de ce qui reste « vivant » dans le spectacle : en passant par le romantisme, Thomas Lebrun nous parle de résistance et de survie.
Marie Chavanieux
La jeune fille et la mort, de Thomas Lebrun, du 15 au 21 mars 2012 à 20h30 (relâche les 18 et 19 mars) au Théâtre national de Chaillot, 1 Place du Trocadéro, 75116 Paris. Tél : 01 53 65 30 00.