Le Sacrifice de Dada Masilo
Pour cette pièce, la chorégraphe [...]
Dans le jardin de la parenthèse, le programme de La Belle Scène Saint-Denis se décline pour cinq de ses propositions en solos.
Chaque été le Théâtre Louis Aragon propose dans le jardin de la Parenthèse un programme 100% chorégraphique. Qu’il s’agisse de narrer des histoires personnelles, de témoigner de l’histoire de la danse ou d’incarner des histoires millénaires, il se décline cette saison pour moitié en solos. Du 11 au 15 juillet à 10h, Amala Dianor revisite au féminin son solo signature Man Rec. La superbe Nangaline Gomis envoûte dans cette version élégante et vibrante intitulée Wo-Man. Du 16 au 20 juillet à 10h, Bernardo Montet extrait du projet Vignette(s) son poétique Soleil du nom qu’il transmet à Guillaume Drouadaine, un acteur de la troupe Catalyse. Vignette(s), qui invitera également Volmir Cordeiro et Maguy Marin, « c’est inscrire la notion du Vulnérable dans le Transmettre. C’est inviter des chorégraphes à partager […] un fragment de leur répertoire qu’ils devront adapter à la singularité que sont ces artistes, handicapés physiques et mentaux » écrit-il. Anne Nguyen invite quant à elle le danseur et chorégraphe Yves Mwamba à nous conter son histoire, intimement liée à celles de la République Démocratique du Congo et des danses urbaines en Afrique. Le titre du spectacle Hip-Hop Nakupenda signifie « hip-hop je t’aime » en Swahili.
Une relecture de nos héritages
Du 13 au 17 juillet à 17h, Matilde Rance joue dans Black Bird les femmes orchestre. Déplumant peu à peu son costume luxuriant, donnant de la voix autant que du corps et de divers instruments, elle nous convie à une cérémonie qui traverse les siècles et les continents. De bacchanales en carnavals qui réveillent nos héritages millénaires, elle s’invente « poétesse dragon sous les ailes de Thot, dieu égyptien à tête d’ibis, harpiste sorcière ». Olga Dukhovnaya, enfin, s’empare avec Swan Lake d’un monument de l’histoire de la danse classique pour en livrer une lecture résolument moderne. La danseuse d’origine ukrainienne déconstruit Le Lac des Cygnes, devenu symbole de protestation politique depuis qu’il a été diffusé sur toutes les chaînes russes lors de la mort des secrétaires généraux du parti communiste soviétique. Ni prince, ni sortilège dans cette version qui abolit les frontières entre solistes et corps de ballet, et mêle à la musique de Tchaïkovski une partition électronique.
Delphine Baffour
Tél. 04 90 87 46 81
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