"La culture est une résistance à la distraction" Pasolini
Mis en scène par David Gauchard, le conteur réunionnais Sergio Grondin dit la violence de son enfance taillée à la machette, et évoque sa part d’ombre, soutenu par la musique électro de Kwalud.
« Derrière ce texte aux allures sombres et l’allusion directe au célèbre boxeur réunionnais Johnny Caterine, se cache un homme qui aime plus que tout ses origines : son île, sa famille, et son métier de conteur. Son art de la scène et sa plume au service d’une grande question identitaire : Qui suis-je, aujourd’hui ? Quel héritage ai-je reçu ? », dit David Gauchard. Le metteur en scène accompagne Sergio Grondin dans ce spectacle où il affronte la brûlure des souvenirs, pour éviter l’anesthésie étouffante de l’amnésie et essayer, malgré les difficultés et « malgré la douleur, d’être un sans-histoire, un sans-nom, un oublié ». Esquisse de généalogie familiale et autobiographie romancée, Kok Batay raconte, entre réalité et fiction, histoire familiale et tragédie, une enfance marquée par les déchirures et la volonté de se construire au-delà des cicatrices.
Catherine Robert
De l'utopie poétique, parole vivante d'un [...]
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