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Dans une mise en scène d’Élisabeth Barbazin, Camille Girod, Philippe Journo et Agnès Saraiva donnent vie à Judith – Le Corps Séparé, pièce du dramaturge britannique Howard Barker.
Le mythe biblique de Judith et Holopherne a inspiré de nombreux artistes. Principalement des peintres, mais aussi des auteurs. Parmi ces derniers, Howard Barker qui, dans Judith – Le Corps Séparé (texte publié aux Éditions Théâtrales), fait naître un face-à-face plein de sensualité entre l’héroïne juive et le général assyrien. C’est ce texte qu’a choisi d’investir, cette année, Élisabeth Barbazin à L’Entrepôt. Une pièce au sein de laquelle les deux personnages, accompagnés de la servante de Judith, « se dévoilent l’un à l’autre, oscillant entre vérité et mensonge, plaisir et dégoût, raison et folie, humanité et monstrueux… ».
Le jeu complexe et contradictoire d’une mise à mort
« Les spectateurs assistent à un jeu de séduction, à une joute verbale, comptent les points, suivent le jeu complexe, contradictoire et terrifiant de cette mise à mort, explique la metteuse en scène. Dans l’ombre, la servante a choisi son camp et manipule les deux protagonistes. » Reprenant les thèmes de prédilection de l’œuvre du dramaturge britannique — l’héroïsme et la barbarie, la servitude et la domination, le désir et la mort… — Judith – Le Corps Séparé nous entraîne dans un récit universel qui sort des références historiques et géographiques, qui s’extirpe des cadres psychologiques pour créer « une lutte chaotique des sens et de la raison ».
Manuel Piolat Soleymat
à 16h50. Relâche les mardis.
Tél : 04 90 86 30 37.
Durée 1h10.
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