L’artiste au coeur du projet
Solidement amarré au Festival Artdanthé, le [...]
Etat des lieux de la danse en France
Sur un peu plus de cent scènes conventionnées pour le spectacle vivant, une trentaine concerne la danse.
« Programmation exigeante, large reconnaissance du milieu artistique, ancrage territorial et participation significative des publics, professionnalisme de la gestion et réelle indépendance dans ses choix artistiques pour la direction » : c’est ainsi que le ministère de la Culture et de la Communication définit les qualités requises pour bénéficier d’une convention (Circulaire n°168110 du 5 mai 1999), c’est-à-dire de l’accompagnement du projet artistique et culturel par l’Etat. Sur un peu plus de cent scènes conventionnées pour le spectacle vivant, une trentaine concerne la danse seule ou parfois la danse associée à une autre discipline. Le projet artistique du directeur du lieu conditionne le conventionnement, à travers l’engagement envers la création contemporaine et la politique des publics, définis selon un programme précis.
Base triennale
Les conventions sont signées entre l’État et la scène concernée, et sont contresignées par les collectivités qui assurent le fonctionnement général et sont garantes du projet global. Les conventions sont conclues sur une base triennale, et si le directeur change, le conventionnement dépend alors du projet du nouveau venu. Les scènes conventionnées en danse succèdent aux « Plateaux pour la Danse » mis en place par l’Etat en 1998. Ce sont en général des établissements pluridisciplinaires, qui développent une large programmation danse, accueillent des artistes en résidence et élaborent des actions de sensibilisation liées à la danse. Quelques directeurs de scène conventionnée nous livrent leurs expériences et leurs opinions sur leurs missions et leurs ambitions, et explicitent leur vision de la danse aujourd’hui.
Agnès Santi