Deux solos, interprétés par des danseurs magistraux, comme deux portraits inspirés par des parcours d’exception.
Germaine Acogny est une des grandes figures de la danse africaine. Elle a longtemps fait partie des compagnons de route de Maurice Béjart, et dirigé l’école Mudra fondée par ce dernier à Dakar. Par la suite, elle créera sa propre école, l’Ecole des Sables, tout en continuant une carrière internationale avec sa compagnie. Ici, sous le regard de Pierre Doussaint, elle a choisi dans Songook Yaakaar, affronter l’espoir de « danser en plaisanterie », pour mieux se moquer d’elle-même sans pour autant épargner les autres. Ce n’est pas une démarche très éloignée de celle de Fabrice Ramalingom dans son solo Comment se ment : dans ce portrait, il pose un regard ironique sur lui-même et sur sa propre animalité. Le résultat est absolument saisissant.
Comment se ment de Fabrice Ramalingom à 19h, Songook Yaakaar, affronter l’espoir de Germaine Acogny à 20h30, du 13 au 15 octobre au Centre National de la Danse, 1 rue Victor Hugo, 93500 Pantin. Tél : 01 41 83 98 98.