Stars internationales et talents hexagonaux sont à l’affiche du Wolfi Jazz qui, en Alsace, prend ses quartiers dans un ancien fort militaire.
Dans les environs de Strasbourg, à Wolfisheim, dans le décor des espaces extérieurs du fort Kléber (construit en 1875) réhabilités en parc naturel, le Wolfi Jazz affiche son caractère par son cadre spectaculaire et par une programmation résolument festive, qui fait la part belle aux musiques qui groovent et à des artistes qui emmènent le public dans leur univers.
Des voyages entre jazz et musiques actuelles
La scène principale, dite de l’Esplanade, fait le plein de stars : la chanteuse Dee Dee Bridgewater s’y présente en hommage à Ella Fitzgerald en format big band, précédée de sa consœur Sarah Lenka et de sa folk sensible ; le groupe Deluxe et son électro-pop festive succèdent à Emile Londonien — le groupe alsacien qui monte ! — ; le contrebassiste Avishai Cohen partage l’affiche avec le nouveau projet des frères Belmondo autour de la musique des Grateful Dead ; une soirée cubaine offre le groupe du percussionniste Abraham Mansfaroll et le chanteur Yuri Buenaventura ; l’inoxydable bassiste slappeur Marcus Miller conclut le festival après le projet du saxophoniste Franck Wolff avec la joueuse de koto Mieko Miyazaki. Côté découverte, la scène des Douves permettra d’entendre — en entrée libre — le duo Congé Spatial, le trio de Gauthier Toux ou The Bongo Hop, groupe aussi cosmopolite que sympathique qui réunit des musiciens venus d’Afrique, d’Amérique du Sud et d’Europe.
Vincent Bessières
