Le jazz se conjugue au pluriel des subjectifs. La preuve par dix nouveaux talents sur lesquels Orléans’Jazz met l’accent.
Tout d’abord côté collectif, avec le Rocking Chair de Sylvain Riflet et Airelle Besson, un quintet aux marges de la pop, mais aussi Oxyd, cinq jeunes diplômés du conservatoire qui creusent un sillon original entre jazz et électronique, et le quartet Walabix, heureux élu du festival pour développer plus avant leur projet. Ensuite, côté solistes inspirés avec la batteuse Anne Pacéo et son trio Triphase, le guitariste Mike Reinhardt, la relève du style manouche, ou encore Sandra N’Kake, soul sister de la scène parisienne. Sans oublier Kyle Eastwood, bassiste apprécié et fils de qui on sait, tout comme China Moses qui rend hommage à Dinah Washington. Enfin, mention spéciale à deux pianistes: l’Arménien Tigran Hamasyan, en solo, comme les plus grands à tout juste 22 ans, et Yaron Herman, à la tête d’un trio considéré par beaucoup comme l’un des plus prometteurs du jazz actuel. A ceux-là, on peut ajouter la présence de Jamie Cullum, jeune prodige du piano swing pour l’un de ses rares concerts en France.