Almaviva vu par Javier González Novales
Pianiste et chef d’orchestre, Javier González [...]
Deux enregistrements viennent enrichir la discographie de l’Ensemble Almaviva.
De la scène au disque, Almaviva garde toute son originalité. Après un premier enregistrement en 2008, intitulé « Pampa », qui mettait en lumière la richesse mélodique et harmonique de quatre des plus célèbres compositeurs argentins (Guastavino, Ginastera, Piazzolla et Kagel), l’ensemble s’est consacré à des projets très personnels qui chacun à leur manière raconte une histoire tout en questionnant les héritages et inventions de la musique sud-américaine. L’an dernier paraissait un disque réunissant les Tableaux d’une autre exposition, où le Cubain Leo Brouwer (né en 1939) recrée en musique un musée imaginaire (de Jérôme Bosch à Wilfredo Lam), et Un Argentin au Louvre, commande de l’ensemble à Gustavo Beytelmann (né en 1945) qui à son tour éclaire quelques chefs-d’œuvre à la lumière du tango. Entre-temps était paru un conte pour enfants, Hombrecito, le petit bonhomme de Buenos Aires mis en musique par Ezequiel Spucches : une musique qui donne à entendre la ville, son atmosphère, ses parfums ; Le Carnaval des animaux sud-américains (à paraître chez Didier Jeunesse en février 2021) poursuit dans cette veine, sensible et brillante. Enfin, cette fin d’année verra la sortie d’un disque consacré à la Misa Criolla et au Noël argentin d’Ariel Ramírez (1921-2010), deux œuvres qui, dans un foisonnement de rythmes, témoignent de ce carrefour stylistique qu’est l’Amérique du Sud, ouverte aux apports européens, africains et amérindiens.
Jean-Guillaume Lebrun
https://www.ensemblealmaviva.com/
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