« Cette note qui commence au fond de ma gorge » de Fabrice Melquiot
Spectacle accessible à partir de 9 ans, Cette [...]
Ce nouveau duo embarque Florence Caillon dans une recherche sur la gravité. Un cirque chorégraphié où les forces se renversent.
Quel est le contexte de cette création ?
Florence Caillon : Elle résulte de la commande de la part d’Odyssées d’une pièce jeune public, par des artistes qui n’en font pas spécifiquement, avec un cahier des charges assez contraignant : l’espace scénique doit être de 4 mètres sur 4, avec une hauteur de 2,50 mètres. Je travaille sur un vocabulaire circassien autour de la technique acrobatique du main à main. Je trouve passionnant que la contrainte génère une recherche, en expérimentant le main à main au sol.
Est-ce une façon de renverser l’espace, de travailler sur une horizontalité plutôt qu’une verticalité ?
F.C. : On travaille d’une part sur l’horizontalité, avec beaucoup de portés, mais en changeant la position du porteur. D’autre part, on utilise le vocabulaire du main à main – avec les figures, les passages, les lancers puisque je fais du main à main dynamique et très peu statique. Mais je le tords, je le déforme, je lui donne d’autres saveurs.
Contrairement au titre d’une de vos précédentes pièces, Lance-moi en l’air, Attractions semble évoquer quelque chose de plus concentrique, qui rapproche les personnes…
F.C. : L’idée spécifique d’Attractions, c’est de jouer avec la loi de l’attraction terrestre. Un travail se déploie autour de la chute, de la façon dont on apprivoise cette chute, mais aussi autour de la rencontre avec le corps de l’autre. Un deuxième sujet s’imbrique dans la création, celui du partage de l’espace. Comment est-on dérangé par quelqu’un qui rentre dans un espace que l’on considère comme le sien ? Cela peut être un espace intime, mais aussi l’espace sur la scène, qui implique qu’on devient solidaires. J’utilise beaucoup la communication non verbale, je travaille autour de la respiration, du souffle, du poids des corps que j’ai envie de rendre palpable.
Entretien réalisé par Nathalie Yokel
Au théâtre le 3 février à 16h, le 5 février à 10h45 et 14h, le 6 février à 10h30 et 14h, le 7 février à 17h, le 8 février à 10h20 et 14h, le 9 février à 10h45 et 14h. Également en décentralisation.
Tel : 01 30 86 77 79.
www.theatre-sartrouville.com
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