ANTONIN DVORÀK

La vie d’Antonin Dvoràk a quelque chose du conte de fées, tant il était improbable qu’un apprenti boucher, fils d’aubergistes d’un village de Bohème, devînt un jour l’un des principaux représentants de la création musicale d’Europe centrale, célébré en son pays mais également de Londres à New York. Aujourd’hui, sa Symphonie « du Nouveau Monde » demeure l’une des partitions symphoniques les plus jouées à travers le monde. Composée alors que Dvorak occupait le poste de directeur du Conservatoire national de New York, elle est l’aboutissement somptueux de son oeuvre. Avant de s’y attaquer (le 20 mars), Christoph Eschenbach dirigera également la Huitième Symphonie, beaucoup plus fluide avec ses thèmes cycliques, proche de l’esprit de la musique de chambre (30-31 janvier), et le célèbre Concerto pour violoncelle (avec Yo-Yo Ma en soliste, les 17 et 18 octobre). Pinchas Steinberg (9 janvier), Marek Janowski (16-17 janvier) et Jiri Belohlavek (16 – 17 avril) proposent quant à eux des pages plus brèves, ouvertures ou poèmes symphoniques (Carnaval, La Sorcière de midi, Le Pigeon des bois).

J.-G. Lebrun