« Telle est la question » d’après Shakespeare, mis en scène par Cédric Daniélo et Kenza Laala : un seul en scène sur le sens du théâtre
Seul en scène né d’une interrogation sur le [...]
Trois peuples, trois révoltes, trois continents : entre théâtre, danse et musique, Abdelwaheb Sefsaf redit les blessures d’hier pour éclairer les douleurs d’aujourd’hui.
« Kaldûn, c’est le nom que les Algériens déportés par la pouvoir colonial français suite à la révolte de Mokrani, en 1871, donnaient à la Nouvelle-Calédonie. L’idée de ce spectacle vient de la lecture d’un livre de Mehdi Lallaoui, Kabyles du Pacifique, qui relate comment, à la fin du XIXème siècle, ces insurgés rencontrent d’autres révoltés, les Communards, avec qui ils vont être déportés en Nouvelle-Calédonie. Une fois arrivés sur cette île, ces deux groupes révolutionnaires en rencontrent un troisième, les Kanaks, qui se soulèvent en 1878. J’ai voulu raconter tout cela pour apaiser le présent. Car les traumatismes de notre passé colonial ont encore de nombreuses répercussions sur la réalité sociale de notre pays.
Musique, théâtre, danse…
Comme toujours dans mes créations, le théâtre se mêle ici à la musique, mais aussi à la danse, grâce à la présence sur scène du danseur et slameur kanak Simanë Wenethem. Évidemment, j’ai tenu à éviter toute notion d’impérialisme culturel. J’ai donc invité à travailler avec moi des artistes algériens et calédoniens, en mettant en lumières certains aspects de leurs traditions ancestrales. Ceci, au sein d’une scénographie monumentale qui, grâce à de grands décors mouvants, nous permet de rendre concrets et sensibles les contours de cette histoire, en nous transportant par exemple au Fort de Quélern ou sur le pont du bateau… »
Propos recueillis par Manuel Piolat Soleymat
Tél. : 04 77 25 14 14.
Seul en scène né d’une interrogation sur le [...]
S’inspirant de la choralité diffractée des [...]
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