Rachid Ouramdane poursuit sa recherche sur la force du groupe et le geste aérien et crée « Contre-nature »
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Pendant deux semaines, du 5 au 16 novembre, le festival Immersion Danse de L’onde Théâtre et Centre d’Art à Vélizy-Villacoublay, présente un panorama de la danse sous toutes ses formes.
Flamenco, électro et créations audacieuses sont au programme de la neuvième édition de ce festival, tout comme le formidable spectacle d’Angelin Preljocaj réunissant trois de ses plus beaux ballets, Annonciation, Torpeur et Noces, qui jalonnent son parcours comme l’histoire de la danse contemporaine de ces quelque trente dernières années – c’est une soirée à ne pas manquer, les 8 et 9 novembre. Outre ces grands classiques de la danse contemporaine, Immersion s’ouvre avec deux œuvres téméraires : Mes Autres de Sylvie Pabiot et Kill me de Marina Otero. Mes Autres est un solo radical et délicat. Radical car il se déploie sans décor ni projecteurs. Délicat, car il interroge les couches de nos identités multiples les plus profondes. Kill me, spectacle explosif de Marina Otero, l’une des figures de proue de la scène alternative argentine, en est le contrepoint absolu, la chorégraphe s’intéressant à la folie amoureuse dans une fantaisie crue et réjouissante.
Écritures plurielles
La seconde semaine du festival se partage entre inspirations urbaines et dévoiements classiques. Tout commence avec Cassiel Gaube, un chorégraphe belge qui poursuit une recherche kinesthésique et subjective du champ de la house dance. Dans sa Soirée d’Études, il crée un pas de deux avec deux interprètes et lui-même, qui se relaient pour composer différents duos s’appuyant sur le lexique des pas qui constituent la house dance. Curieusement, ce n’est pas loin de la démarche de Louis Barreau, compositeur autant que chorégraphe, qui invite neuf danseurs à dialoguer avec les 3 concertos pour piano de Bartók, transposant dans les corps les inflexions et les structures percussives du compositeur hongrois. Entre-temps, on pourra apprécier l’énergie électro de Rave Lucid de Mazelfreten, une pièce pour dix danseurs dynamique et poétique, ou la création de Stans d’Ana Pérez, danseuse flamenco révolutionnaire, et José Sanchez, virtuose de la guitare flamenca, qui interrogent ensemble la mystique du Stabat mater.
Agnès Izrine
Tél. 01 78 74 38 60
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