PARIS JAZZ FESTIVAL
Quand le jazz se met au vert, jazzfans et [...]
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Dix-neuf concerts et autant de stars du 4 juillet au 3 août au « 7/9 rue des petites écuries ».
Commencée au printemps 1981 dans la fièvre d’un concert inaugural historique d’Art Blakey et de ses messagers du jazz, l’aventure du New Morning se poursuit inlassablement, restant année après année, décennie après décennie, la plaque tournante du jazz parisien. Les musiciens les plus prestigieux du circuit international, américains et brésiliens en particulier, ont fait du New Morning leur point d’escale parisienne prioritaire. Un peu vite labellisée « festival », cette affiche estivale n’est en réalité que le prolongement de la programmation de la salle, mais ne manque pas pour autant d’arguments de poids. A mentionner d’emblée : les deux géants du blues américain Otis Taylor – qui viendra défendre la musique de son nouvel album « My World is Gone » (le 8) – et le flamboyant Lucky Peterson, l’homme qui incarne plus que tout autre la vitalité d’une musique éternelle (le 10), mais aussi quelques figures cruciales de la musique brésilienne à l’image du Spokfrevo Orchestra du saxophoniste Inaldo Cavalvante, dit « Spok » (le 4), le sorcier Hermeto Pascoal (le 22) et enfin le grand Joao Bosco (le 03/08). Les jazzmen sont aussi à l’honneur, tous styles et générations confondus, des trompettistes en quintet Terence Blanchard avec Jeff « Tain » Watts à la batterie (le 11) à Roy Hargrove (les 15 et 16), de l’easy swing californien du guitariste Lee Ritenour (le 23) aux expérimentations de Robert Glasper (les 25 et 26), croisant au passage quelques héros historiques qu’on ne présente plus mais que l’on vénère encore, comme Carla Bley et Steve Swallow aux commandes de leur quintet (le 18) et Ron Carter et son « Golden Stricker Trio », composé de Russell Malone à la guitare et Donald Vega au piano (le 19).
Jean-Luc Caradec
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