Le guitariste Philippe Mouratoglou relie cinq siècles de musique italienne
Au disque et en concert, le guitariste relie [...]
Plus qu’un concert, Pierre Bleuse propose une expérience sur le thème de l’eau. L’une des créations au programme fait appel à une intrigante « architecture musicale hydrodynamique ».
Compositeur et réalisateur en informatique musicale, le Colombien Marco Suárez-Cifuentes (né en 1974) ajoute aux dimensions acoustique et électroacoustique de ses œuvres une approche spatiale, physique, corporelle. Son nouveau projet, Five Black Rivers, dont le premier volet (Amazones) est créé ce soir, s’appuie sur la collaboration avec le physicien Jean-Marc Chomaz. Ce spécialiste de la mécanique des fluides, professeur à l’École Polytechnique et titulaire de la chaire « Arts et Sciences », est convaincu que l’art peut « prendre le relais de la science » pour construire notre rapport au monde. L’installation hydrodynamique qu’il a conçue sera ainsi en résonance avec la musique de Marco Suárez-Cifuentes, laissant l’esprit de l’auditeur inventer les relations entre mouvements de l’eau et du son.
Une écoute fluidifiée
L’expérience se poursuivra avec cinq pièces qui pourraient, dans ce contexte de jeux d’eau, se prêter à une écoute fluidifiée : élans et retours de a visible trace, de Rebecca Saunders ; écoulement, comme suspendu, de l’orchestre autour de la voix de Katrien Baerts dans The Living Mountain, de Thomas Larcher ; déferlements sonores de la Pièce pour piano et soixante doigts, de Bastien David ; ou encore les créations d’Actes manqués, pour harpe, de l’espiègle Mikel Urquiza, et Tutto in un punto, pour clarinette et ensemble, de Pasquale Corrado, glissant dans sa nomenclature plusieurs waterphones.
Jean-Guillaume Lebrun
à 20h. Tél. : 01 44 84 44 84.
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