Isabelle Faust et Renaud Capuçon avec le Philhar sous la direction de Pablo Heras-Casado puis Daniel Harding
Sous la direction de Pablo Heras-Casado puis [...]
Oliver Mears signe cette nouvelle production, dirigée par Emmanuelle Haïm, avec Pretty Yende dans le rôle-titre.
Présentée à sa création (en 1744) comme un oratorio, Semele peut bien sûr s’écouter religieusement. Il y a de quoi occuper l’oreille : les nombreux airs, mais aussi de sublimes pages orchestrales particulièrement développées n’ont guère besoin de la scène pour frapper et émouvoir. Pourtant, cette histoire d’amour et de vengeance entre ciel et terre est, parmi l’œuvre de Haendel, l’une de celles qui a aussi le plus à voir avec le théâtre, non pas comme simple récit de quelques péripéties mais comme jeu subtil entre les faits et les rêves, entre le réel et l’illusion.
Vingt ans après
Vingt ans après la production très réussie de David McVicar, le Théâtre des Champs-Élysées en a confié la mise en scène à Oliver Mears, grande figure de la scène lyrique britannique qui n’avait jusqu’alors jamais présenté son travail en France. Or, il faut dans cet ouvrage chanté en anglais – c’était encore à l’époque une nouveauté – souvent partir des mots et de leur rythme propre (comme le fait Haendel) et la musique suit. Emmanuelle Haïm, à la tête du Concert d’Astrée (et de son chœur, au rôle essentiel ici, dirigé par Richard Wilberforce), emmène une distribution plus que prometteuse avec Pretty Yende (Semele), Alice Coote (Junon) et Ben Bliss (Jupiter).
Jean-Guillaume Lebrun
Les 6, 11, 13, 15 février à 19h30, dimanche 9 février à 17h.
Tél. : 01 49 52 50 50.
Sous la direction de Pablo Heras-Casado puis [...]
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