Une voix au service de la poésie russe.
Tout a commencé en 1988 au festival Soviétique National de Talin. A l’époque, Elena Frolova n’est encore qu’une jeune chanteuse, dont la puissance poétique et la singularité esthétique vont marquer l’aréopage de ses pairs. Le poète et chanteur Andrei Anpilov écrira : « Dès la première ligne, on a ressenti presque physiquement un talent aigu, un talent dont on ne sentait pas les limites… C’était de la magie. » Vingt ans et bien des récompenses plus tard plus tard, cette voix-là s’est imposée dans le grand concert mondialisé, sans céder une once de sa spiritualité, un pouce de son originalité, des qualités qui la hissent dans le cénacle des poètes russes, mais aussi dans le cercle des musiciens les plus savants, comme le prouve son doigté sensible sur sa guitare ou sa harpe scythe.
Lundi 2 février à 20h30 aux Abbesses. Tél. 01 42 74 22 77. Places : 17 €.