Park
Claudia Triozzi reprend Park, une performance [...]
La chorégraphe québécoise Danièle Desnoyers présente à L’Onde une pièce pour six interprètes, à la fois hommage aux danseurs et questionnement du rapport entre le corps et son environnement.
Jusqu’à la Renaissance au moins, on considérait que la danse était fascinante parce qu’elle reproduisait, sur terre, quelque chose du « bal des astres » et des mouvements idéaux qui animaient la voûte céleste. Si l’on a aujourd’hui d’autres désirs vis-à-vis du corps dansant, la puissance imaginaire du ciel n’a pas disparu. Témoin Dévorer le ciel, de Danièle Desnoyers, qui se saisit du ciel comme d’une invitation à l’expansion, mais aussi à la porosité entre le corps et l’air qui l’entoure. « J’ai tout de suite eu l’instinct d’une œuvre de danse qui traiterait de l’avidité du corps dans l’espace et dans la rencontre avec l’autre […]. Le mouvement n’existe plus que par lui-même et pour lui-même », remarque alors la chorégraphe. La carte d’un ciel en mouvement, qui relie et pénètre les corps.
Marie Chavanieux