Magma de Marie-Agnès Gillot et Andrés Marin
De retour du Festival de danse de Cannes, [...]
Pour la troisième année consécutive, l’Atelier de Paris et le Théâtre de la Bastille s’associent pour un dense programme danse.
Les portugais Sofia Dias et Vitor Roriz, que l’on a pu voir chez Tiago Rodrigues, ouvrent fin février le bal de ce programme danse à la Bastille. Dans Ce qui n’a pas lieu, ils brisent les mots et les gestes, explorent leurs rythmiques pour mieux en révéler les pouvoirs allégoriques. Plus tard, Olivia Grandville entre en scène accompagnée de quatre complices. Ensemble, elles questionnent avec À l’ouest la place de la danse dans les cultures amérindiennes. Au rythme envoûtant d’un tambour, les danses de pow-wow se mêlent à l’écriture de la chorégraphe.
Corps organiques et cultivés
Tout début mars, c’est Madeleine Fournier qui entame la soirée. Dans son solo Labourer, elle exécute un archétypal pas de bourrée, évoque le travail de la terre autant que celui de celle qui va devenir mère, croise corps organique et cultivé. Liz Santoro et Pierre Godard présentent quant à eux deux programmes. Maps, d’abord, déploie sur scène à travers les mouvements de ses six interprètes une cartographie du langage. Stereo, enfin, voit Liz Santoro danser tandis qu’à distance, Cynthia Koppe écrit en temps réel un texte qui vient influer sur la représentation.
Delphine Baffour
Tél. 01 43 57 42 14. www.theatre-bastille.com.
En collaboration avec l’Atelier de Paris, CDCN.
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