Dança em Trânsito France

En septembre dernier, le festival s’est tenu à Rio de Janeiro et invitait des chorégraphes brésiliens et français à présenter des œuvres dans l’espace public. A l’Atelier de Paris, à l’Agora d’Evry, au Centre Culturel des Portes de l’Essonne et à la Briqueterie, ce sont pour la plupart des projets pour la scène qui ont été choisis pour représenter la création chorégraphique contemporaine brésilienne. A la Cartoucherie, quatre propositions vont alimenter deux soirées spécialement dédiées : Bruno Duarte et Barbara Lima sont deux danseurs vus chez Bruno Beltrao – autre brésilien présent ce mois-ci à Paris et en Ile-de-France dans le Festival d’Automne. Avec leur duo No, ils s’éloignent du hip hop pour mieux se rapprocher du krump, dans une violence contenue qui révèle l’impossibilité d’une rencontre.

Danse urbaine et contemporaine

Ils partagent l’affiche avec Marcia Milhazes, qui propose avec Camélia une véritable poésie visuelle, cherchant dans les corps une physicalité fine en lien avec un univers plastique très présent. Ce temps fort est aussi l’occasion de retrouver des chorégraphes incontournables du paysage chorégraphique brésilien depuis 1988. Vera Bicalho et Henrique Rodovalho mêlent une recherche sur la danse à des questionnements sur la réalité sociale. Céu na Boca est leur 22^ème création. Rendez-vous également le samedi à 17h au cœur de ville de Vincennes : les huit Gentlemen de Rua dirigés par Jorge Garcia détourneront le quotidien de leurs interventions décalées et spontanées.

Nathalie Yokel