Case Scaglione et l’Orchestre national d’Île-de-France dans des œuvres de de Strauss, Guillaume Connesson et Ravel.

Avec Don Quichotte (1897), Richard Strauss porte au plus haut le genre du poème symphonique. Musique descriptive – la scène de la bataille contre les moutons est une merveille du genre – et plus encore narrative, c’est aussi un quasi-concerto, l’un des plus originaux et virtuoses du répertoire, avec le violoncelle solo (ici, le très brillant Johannes Moser) qui endosse le rôle du « Chevalier à la triste figure » tout au long de ces dix « variations fantastiques sur un thème de caractère chevaleresque ». La deuxième suite du ballet Daphnis et Chloé de Ravel (avec son superbe « lever du jour » et sa « danse générale »), véritable peinture symphonique composée quinze ans plus tard, a assurément marqué Guillaume Connesson pour son ballet Lucifer (2011).

Jean-Guillaume Lebrun