Khatia Buniatishvili, Henri Demarquette et Boris Berezovsky

En quelques saisons, le superbe auditorium de la Fondation Vuitton est devenu l’une des scènes les plus pertinentes et attrayantes de la vie musicale parisienne. Si les jeunes talents y trouvent régulièrement un tremplin prestigieux, les stars s’y expriment aussi. Ce sera particulièrement le cas en ce début d’année aux allures de « rentrée culturelle ». Avant d’accueillir une grande soirée symphonique en compagnie de Valery Gergiev et de l’orchestre du Mariinsky en février, en écho au lancement de sa nouvelle exposition « Icônes de l’art moderne : la collection Morozov », la Fondation Vuitton propose deux récitals plus intimistes : la grande pianiste géorgienne Khatia Buniatishvili, chouchou du public parisien, fera parler sa fibre romantique dans Schubert (Quatre impromptus op.90), Beethoven, (Sonate n°23 en fa mineur op. 57, « Appassionata ») et Liszt, le 21 janvier, avant l’entrée en scène, dix jours plus tard, d’un tandem violoncelle-piano de poids composé de Henri Demarquette et Boris Berezovsky, dans des œuvres de Richard Strauss, Grieg et Britten (le 3/02).

Jean Lukas