La Terrasse

"La culture est une résistance à la distraction" Pasolini

Classique / Opéra

CANTUS CÖLLN ET CAFE ZIMMERMANN

CANTUS CÖLLN ET CAFE ZIMMERMANN - Critique sortie Classique / Opéra
Le contre-ténor Dominique Visse interprète des cantates comiques de l’époque baroque en compagnie du Café Zimmermann. DR

Publié le 10 octobre 2007

Chœur et instruments anciens

DEUX ENSEMBLES EXPLORENT L’UNIVERS VARIÉ DES CANTATES BAROQUES.

Un même genre musical peut engendrer des partitions complètement dissemblables. Les deux concerts proposés dimanche 14 octobre à la Cité de la musique donnent ainsi à entendre des cantates baroques. Mais la comparaison s’arrête là. Pour le premier programme, le contre-ténor Dominique Visse et le Café Zimmermann exhument des cantates comiques, notamment celle écrite par Philippe Courbois d’après les aventures de Don Quichotte. Nul doute que le public agitera ses zygomatiques, surtout quand on connaît le potentiel humoristique du chanteur, qui l’a démontré tant dans les chansons à boire de la Renaissance (avec l’Ensemble Clément Janequin) que dans la parodie des Trois ténors (« Les trois contre-ténors », disque Harmonia mundi). Dans un tout autre registre, l’ensemble Cantus Cölln du luthiste Konrad Junghänel interprète un programme exclusivement consacré à Bach, avec deux cantates à l’atmosphère opposée : la sombre et profonde BWV 102 et la jubilatoire  BWV 147 (avec son célébrissime « Jésus que ma joie demeure »).
 
A. Pecqueur


Dimanche 14 octobre à 15h et 16h30. Tél. 01 44 84 44 84. Places : 24 à 29 €.

A propos de l'événement


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