Pianos et orchestre symphonique
Confié à la direction experte de Reinhard Goebel, l’Orchestre national d’Île-de-France interprète Haydn, Mozart et Cherubini en compagnie des pianistes Brigitte Engerer et Hélène Mercier.
Les orchestres symphoniques se mettent tous, peu ou prou, en quête d’interprétations « authentiques » du répertoire classique. C’est en compagnie de Reinhard Goebel, violoniste, fondateur de l’ensemble Musica Antiqua Köln et musicologue érudit, que l’Orchestre national d’Île-de-France a choisi de faire ce chemin. Ensemble, ils revisitent les origines de la symphonie moderne, telle qu’elle se dessinait avec Mozart, dans cette Symphonie n° 31 dite « de Paris », composée en 1778, ou avec Haydn dans ses Symphonies « parisiennes » – dont la Quatre-vingt-cinquième « La Reine » (1785). Brigitte Engerer et Hélène Mercier, brillantes interprètes romantiques, se joignent à cette expérience classique dans le Concerto pour deux pianos en mi bémol de Mozart.
Vendredi 30 mai à 20h30 à la Ferme Corsange de Bailly-Romainvilliers (77), samedi 31 mai à 20h à la Salle Gaveau (75), dimanche 1er juin au Théâtre Jean Vilar de Vitry-sur-Seine (94). Tél. 01 43 68 76 00. Places : 15 à 30 €.