« Gisèle Halimi, une farouche liberté », un moment fort et militant mis en scène par Léna Paugam.
Nous avons vu la pièce initialement [...]
À la Belle scène Saint-Denis, six danseuses se plient et se déplient pour esquisser une danse de la révolte, orchestrée par le chorégraphe Youness Aboulakoul.
Son travail explore ce que la violence fait aux corps. Artiste pluridisciplinaire autodidacte, passée par la danse hip-hop, Youness Aboulakoul déploie engagement et geste intense dans AYTA (2024). Sur scène, six danseuses plient leur buste en avant, se relèvent inlassablement, mais ne faillissent jamais. Cette recherche de verticalité entravée et combative fait aussi écho à la tradition musicale marocaine de l’ayta, chant proche du cri pratiqué par des femmes qui fait sonner aspirations, joies et peurs. Cette danse de la résistance croise aussi les figures de Kharboucha, l’Antigone marocaine qui dans le mythe a chanté un ayta de résistance qui la conduit à la mort, et celle de Gilles Deleuze, en s’inspirant librement du concept de « pli » du philosophe. Un appel à la révolte portée par l’aura rebelle des danseuses.
Belinda Mathieu
à 10h.
Tél : 04 90 87 46 81.
Nous avons vu la pièce initialement [...]
Participatif et militant, le spectacle [...]
Texte, mime et bruitages, Frantz est la [...]