Avis de turbulences à l’Etoile du Nord

Voici une programmation qui incite à la curiosité, et l’on devra venir, puis revenir cette année à l’Etoile du Nord pour la découvrir. La création de Charlie Anastasia-Merlet suppose, par exemple, de s’y reprendre à trois fois. Son triptyque Ga, Ga, Ga étale ses variations autour de la virtuosité (Protostar, Lambda et Zeta) dans trois soirées partagées. A expérimenter façon série, tout en découvrant le travail de Déborah Moreau et Marie Marcon, qui dévoilent, avec Au pire on meurt, une collaboration toute nouvelle. Ou bien la création de Julie Salgues, qui s’est entourée de l’aura de deux femmes marquantes de son parcours, Dominique Brun et Nathalie Collantes, pour s’écrire le solo De si loin, j’arrive. Mais il sera aussi question d’hommes dans ces nouveaux projets : en témoignent le travail de Catherine Dreyfus avec ses quatre visages d’Hom(m)es, ou celui de Liam Waren dans l’ambigüité d’un espace de jeu séparant deux danseurs et brouillant la délimitation entre le réel et le fantasmé avec Split Screen. 16 jeunes compagnies vous attendent…

N. Yokel