J’ai pris mon père sur mes épaules de Fabrice Melquiot mes Arnaud Meunier
Après Je crois en un seul dieu, Rachida [...]
En 2016, le Comorien Ali Zamir faisait une entrée fulgurante sur la scène littéraire avec son premier roman Anguille sous roche. Grâce à l’adaptation de Guillaume Barbot, c’est maintenant au théâtre que résonne sa singulière écriture-fleuve.
« Encore une histoire de naufragés », dit Guillaume Barbot de Anguille sous roche (Le Tripode, 2016). Après avoir adapté Les Naufragés. Avec les clochards de Paris de Patrick Declerck, c’est en effet à une autre noyade que se consacre le metteur en scène et fondateur de la compagnie Coup de Poker. Au sens propre, cette fois-ci. Longue phrase syncopée de plus de 300 pages, le premier roman très remarqué du Comorien Ali Zamir raconte une disparition dans l’Océan Indien. Celle d’une prénommée Anguille, 17 ans, « solaire, pleine d’uppercut, là mais déjà absente, sans attache, insaisissable ». Sur le plateau, deux musiciens et une actrice qui fait ses premiers pas au théâtre : Déborah Lukumuena, remarquée pour son interprétation dans le film Divines de Houda Benyamina, sorti la même année que le livre d’Ali Zamir. Cette Anguille sous roche multiplie les belles promesses.
Anaïs Heluin
Du lundi au samedi à 20h30, le dimanche à 16h. Relâche le mardi. Tel : 01 48 13 70 00.
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