« L’Oiseau de Prométhée », fable ambitieuse qui signe le retour à la scène de la cie Les Anges au Plafond
Il y a quelque chose de pourri au royaume de [...]
La Compagnie f.o.u.i.c fait se croiser trois destins aux cœurs lourds dans l’espace d’une cabine téléphonique. Accompagnée d’une exposition photo et d’un appel à participation, la pièce s’immisce dans le paysage alfortvillais pour questionner l’existence individuelle.
Dans l’écrin exigu aujourd’hui obsolète de la cabine téléphonique (il n’y en a quasiment plus en France, démantelées progressivement depuis 2004), Jean-Christophe Dollé imagine trois personnages. Lou raconte ses rêves à des inconnus, Had vit sous une identité rêvée, et Tadz cherche à renouer avec sa fille. La cabine téléphonique se fait alors point de chute des rendez-vous manqués et des rêves avortés des trois individus à la recherche d’un asile.
Un conte moderne et poétique
Un plateau bétonné et froid, des piles d’annuaires, un ciel illuminé d’étoiles et un public réparti en tri-frontal entourent l’habitacle. Une partie des spectateurs prend place dans l’espace de jeu : il aura répondu à l’appel à participation de la compagnie et mené en amont deux ateliers, faisant de lui un groupe de « spectateurs complices ». Seul parmi une panoplie d’instruments, Noé Dollé enveloppe l’espace de sessions douces, électro, provoquant le rêve et transformant le réel. L’ensemble convoque nos habitudes banales, des rencontres impromptues au hasard quotidien… jusqu’au miracle ? Dans un monde où le vide intérieur empêche l’ouverture à l’autre, le lieu de la cabine téléphonique devient le lieu de tous les possibles.
Louise Chevillard
du mardi au samedi à 20h30. Tel : 01 43 76 86 56. Durée : 1h25. Exposition Déconnexion dans l'espace d'exposition La Fabrik, à la médiathèque Simone Veil, la médiathèque Île Saint-Pierre et à la librairie l’établi, du 3 au 24 novembre. Installation Et dis-moi que tu m’aimes dans le hall du POC (Pôle culturel d'Alfortville).
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