ANTTI PUUHAARA
Inspirée d’un conte finlandais, cette œuvre [...]
Le chef de l’Orchestre symphonique de Londres poursuit son cycle Brahms-Szymanowski.
Aller à un concert de Valery Gergiev tient de la loterie. Le chef ossète, patron de l’Orchestre symphonique de Londres et de l’Orchestre du Mariinsky de Saint-Pétersbourg, est capable du meilleur comme du pire. Dans les bons jours, son inspiration, sa gestique presque animale galvanisent les musiciens. Mais il arrive aussi que, faute de répétitions (que son agenda de ministre ne lui permet pas toujours d’assurer), il nous donne l’impression de déchiffrer l’œuvre qu’il dirige. A la Salle Pleyel, Gergiev conclut ce mois-ci en deux concerts son cycle confrontant de manière étonnante Brahms et Szymanowski. Du premier, on entendra la Symphonie n°3, les Variations sur un thème de Haydn (le 15 décembre) et la Symphonie n°4 (le 16 décembre) et du second, la Symphonie n°3 « Chant de nuit » (le 15 décembre), la Symphonie n°4 et le Concerto pour violon n°2 (le 16 décembre). S’il fallait choisir entre ces deux concerts, nous opterions à coup sûr pour celui comprenant le Concerto pour violon, porté par l’archet sauvage, magnétique de Leonidas Kavakos, sur la même longueur d’onde musicale que Gergiev.
A. Pecqueur
Inspirée d’un conte finlandais, cette œuvre [...]