"La culture est une résistance à la distraction" Pasolini
Le chorégraphe Akram Khan retourne à la source de ses récits d’enfance, le Mahabharata, et éclaire des figures féminines.
« A quarante ans, au milieu de multiples transformations complexes – dont la paternité est la plus importante -, je me trouve renvoyé à quelque chose de très cher à mon coeur depuis l’enfance : le Mahabharata. » confie Akram Khan. Dans ces histoires captivantes, les figures qui se sont le plus attardées dans ma mémoire sont les personnages féminins – des héroïnes souvent méconnues, des figures de force et d’imagination et de résistance. » ajoute-t-il. Entouré de quatre musiciens et deux danseurs, le chorégraphe marie gestuelle contemporaine et katak traditionnel avec précision pour conter l’histoire de Amba, princesse mythique qui, raflée le jour de ses noces, privée de son honneur, réclame vengeance. A travers ce récit dansé, Until the lions explore aussi « la notion et l’expression physique du genre et de tout ce qu’il trimballe – questions que nous sommes trop souvent découragés d’explorer et de discuter dans la société asiatique du Sud. ».
Gw. David
à 20h30. Tél. : 03 26 69 50 99.
Carolyn Carlson, artiste associée au Théâtre [...]
