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Dans le combat des représentations qui fait rage, les artistes espagnols d’El Conde de Torrefiel proposent de redonner du pouvoir à l’imagination. Une création multidisciplinaire éminemment politique et poétique.
Des performances aux confins des arts plastiques, de la danse et du théâtre. Depuis quelques années, le travail d’El Conde de Torrefiel parcourt l’Europe avec des créations collectives menées par Tanya Beyeler et Pablo Gisbert. Una imagen interior (Une image intérieure) part de la question de la réalité dans un monde où la guerre des images et des mots s’intensifie chaque jour. Avec pour axiome de départ que ce qu’on a nommé réalité n’est jamais qu’une représentation dominante, qui s’est imposée comme telle, les artistes espagnols s’interrogent sur notre capacité collective à créer des contre-pouvoirs aux représentations qui nous assaillent.
« L’érotisme de l’imagination »
Proposant « l’érotisme de l’imagination comme une alternative radicale aux fictions et aux images qui nous gouvernent », Una imagen interior lance cinq performers dans la construction d’une scénographie à partir de matériaux artificiels tels que des LED, du plastique ou du carton. À travers les transformations qui s’effectueront au plateau, à travers les métamorphoses et l’étrangeté des constructions qui s’y développeront, c’est tout le processus de fabrication de nos réalités qui sera éventuellement ausculté. La série d’images proposées mêle références au passé préhistorique et projections possibles du futur. Car c’est bien là l’enjeu de ces « ultrafictions », comme les nomment les artistes du collectif. S’appuyant moins sur ce qui est qu’elles ne définissent ce qui peut advenir, ces « ultrafictions » sont au cœur des difficultés d’une société qui peine de plus en plus, de nos jours, à s’imaginer un futur.
Eric Demey
à 15h, relâche le 23. Tél : 04 90 14 14 14. Durée : 1h30.
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