La grande chorégraphe américaine revisite ses “early works”, performances mythiques du début des années 1970.
Des fameuses « accumulations », qui plongent le spectateur dans un vertige hypnotique, à Floor of the forest, qui met les danseurs au défi de s’habiller à l’horizontale sur un immense patchwork de vêtements, en passant par l’humour délicat de Spanish dance, les performances proposées par Trisha Brown à la fin des années 1960 et au début des années 1970 sont devenues de véritables légendes de la danse. Renégociant les limites du domaine de la danse, proposant des chorégraphies sur la base d’actions à accomplir, troublant les repères du spectateur sans effets spectaculaires, la chorégraphe, ainsi que le courant de la « post modern dance » dont elle est une des plus grandes représentantes, n’en finissent pas d’inspirer le travail des chorégraphes d’aujourd’hui. Cependant, si ces performances sont mondialement connues et relatées, peu de gens les ont vues. La programmation de Paris quartier d’été nous donne enfin l’occasion de confronter le discours et la mémoire collective à l’actualisation de six de ces performances : c’est l’un des événements majeurs des festivals de cet été.
Marie Chavanieux
Early works de Trisha Brown, les 16 et 17 juillet de 12H à 18H au Centre Pompidou, place Georges Pompidou, Paris 4
e. Renseignements : 01 44 78 12 33 ou
www.centrepompidou.fr.
Accueilli en partenariat avec Paris quartier d’été, et visible également le 20 juillet à 15h30 et 17H30 au Domaine de Chamarande (91) et le 28 juillet à 13H et à 19h au jardin des Tuileries (Paris 1er).