L’Arlésienne
L’œuvre de Georges Bizet est rendue à sa [...]
L’Orchestre de Paris joue la musique tchèque.
En s’attaquant à l’histoire sanglante de Taras Bulba, Janáček créa son premier chef-d’œuvre symphonique. L’Orchestre de Paris confie ce poème narratif au directeur de l’Opéra de Prague. Avec un sens du drame qui avait impressionné dans Kátia Kabanová à Garnier en 2011, Tomás Netopil contera avec passion le destin tragique de l’infanticide commandant cosaque qui finit brûlé vif. Autre monument de la musique tchèque au programme, la Symphonie du Nouveau Monde d’un Dvořák vivant à New York évoque peut-être davantage les terres de Bohème que celles des Amériques. Une puissante nostalgie imprègne également les Quatre derniers Lieder de Richard Strauss chantés par la grande Anja Harteros, qui remplace Malin Byström, initialement prévue.
A.-T. Nguyen
L’œuvre de Georges Bizet est rendue à sa [...]