Julia Fischer
Au Théâtre des Champs-Elysées, la violoniste [...]
Le chef de l’Orchestre symphonique de Londres réunit Brahms et Szymanowski à la Salle Pleyel.
Il fallait oser un tel rapprochement. D’un côté, la Symphonie n°1 de Brahms, grand-messe du répertoire orchestral, surnommée à l’époque la « Dixième symphonie » de Beethoven, et de l’autre la Symphonie n°1 de Szymanowski, tombée dans l’oubli en dépit de sa richesse d’écriture post-romantique. On ne pouvait en tout cas imaginer meilleur lien entre ces deux univers que la gestique instinctive et paradoxalement toujours contrôlée de Valery Gergiev (sauf peut-être quand son agenda de ministre ne lui permet pas assez de répéter !), à la tête de son Orchestre symphonique de Londres. Pour ne rien gâcher, le Concerto pour violon n°1 du même Szymanowski est défendu par Janine Jansen, à l’archet aussi gracieux que survolté. Et si le parallèle Brahms-Szymanowski vous convainc, sachez que ce cycle se poursuit tout au long de la saison de la Salle Pleyel.
A. Pecqueur
Au Théâtre des Champs-Elysées, la violoniste [...]