Conjurer la peur de Gaëlle Bourges
Après Le verrou, À mon seul désir ou Lascaux, [...]
Que porte la danse d’indicible ? Cette question parcourt toute l’œuvre de Daniel Dobbels, qu’il poursuit aujourd’hui avec un quintette.
Le chorégraphe poursuit également sa quête d’un geste finement ciselé sur le corps féminin. Il réunit en effet pour Sur le silence du temps cinq femmes, dont certaines très habituées à son écriture profonde et délicate, ténue et retenue. Ce nouveau projet pose l’étrangeté de la danse comme langage, comme porte ouverte vers l’indicible. Il se tourne également vers les charges que porte le corps, la violence qu’on lui inflige ou qu’il produit, et les contrastes avec les discours induits par la danse. « Se dégager des coups »… Tel est le mouvement que tente Daniel Dobbels, à travers les gestes déposés dans la qualité d’un état, d’une vibration, d’une émotion, mais surtout dans une perspective d’émancipation de tout le poids du monde.
N. Yokel
à 20h30. Tél. : 01 34 10 20 20.
Après Le verrou, À mon seul désir ou Lascaux, [...]