On donne de la voix de Gwenaël Morin
Dans le cadre du Festival d'Automne, Gwenaël [...]
STEREOPTIK reprend cette envoûtante fantasmagorie visuelle et musicale, créée en 2019. Une invitation à la rêverie, pour tous publics à partir de 9 ans, sur les chemins de l’astrophysique et de l’amour.
Il y a onze ans, Romain Bermond et Jean-Baptiste Maillet concevaient leur première création à quatre mains. C’était en 2008. Le plasticien et le musicien signaient Stereoptik, spectacle ayant donné son nom à la compagnie fondée dans la foulée de cette proposition qui élaborait – à vue et en direct – un film (projeté sur écran géant) fait de compositions graphiques et de panoramas musicaux. Ont suivi, travaillant sur les mêmes procédés, Congés payés en 2010, Les Costumes trop grands en 2013 et Dark Circus en 2015. Aujourd’hui, les deux artistes nous entrainent dans un nouveau voyage imaginaire. Un voyage nourri de réel et de fantaisie qui nous immerge dans une très belle atmosphère de rêverie poétique. A la croisée de questionnements sur l’histoire de l’univers et de créations visuelles retraçant la rencontre amoureuse entre une astrophysicienne et un dessinateur, Stellaire nous transporte, avec peu de mots, dans un ailleurs aux images envoûtantes.
De l’infiniment grand à l’infiniment humain
Installés de chaque côté de l’écran sur lequel apparaissent ces images, Romain Bermond et Jean-Baptiste Maillet font merveille. Jouant d’instruments de musique, manipulant de nombreux accessoires, exécutant des séries de dessins, les deux complices œuvrent sans une minute de répit. Stellaire naît sous nos yeux à travers deux dimensions : l’une concrète, l’autre onirique. On peut ainsi voir des étoiles, des planètes, des galaxies, toutes sortes de perspectives liées à ce que l’on sait (ou croit savoir) du cosmos… On peut entendre des interrogations sur l’origine de l’univers, sur la réalité de mondes parallèles, sur le destin de notre système solaire et de l’humanité… On peut suivre les différentes étapes d’une relation amoureuse dont les lignes narratives tiennent davantage de l’évocation que de l’explication. Allant de l’infiniment grand à l’infiniment humain, le spectacle de la Compagnie STEREOPTIK fait se rencontrer les lois du « grand tout » et les conjonctures de l’existence. Il met en évidence les perspectives troublantes, voire remuantes, du hasard et de la nécessité.
Manuel Piolat Soleymat
Tél : 01 41 37 94 21.
Théâtre de la Ville – Espace Cardin, 1 avenue Gabriel, 75008 Paris. Du 19 au 30 octobre 2021. Tél. : 01 42 74 22 77. Durée de la représentation : 1h.
Egalement le 23 novembre 2021 au Théâtre de Chartres,
le 25 à Saint Maure Val de Vienne, le 27 novembre au Théâtre Epidaure Bouloire, le 30 à l’Agora-Scène Nationale d’Evry,
du 7 au 12 décembre 2021 à La Criée à Marseille
les 16 et 17 à Points Communs Nouvelle scène Nationale de Cergy- Pontoise, le 9 janvier 2022 au Théâtre de Romainville, le13 à L’Hexagone Scène Nationale de Meylan
du 18 au 21 janvier à Anthea Théâtre d’Antibes, le 1er mars 2022 à Saint Barthelemy d’Anjou, le 19 mars au Théâtre de Charenton, le 22 à L’hectare à Vendome, les 24 et 25 à Montlouis, le 1er avril 2022 à Montargis.
Dans le cadre du Festival d'Automne, Gwenaël [...]