Sermons joyeux

Swing avec les mots pour livrer une réflexion sur le monde et sur l’humain dans un registre drôle et déjanté. « Le texte étant puissant, lucide et plein de vitalité, l’idée était de simplement se laisser traverser par la matière du texte, le laisser faire son travail, lui faire confiance, se mettre à l’endroit des mots et du sensible pour créer tout l’imaginaire qui allait découler », dit Raphaël Patout. Dans une esthétique anachronique et déjantée, pour offrir aux mots du poète un endroit intemporel « qui touche chacun là où il en est », la comédienne Charlotte Adrien invente « une figure labile et gourmande », qui active l’imaginaire grâce à la fantaisie de la langue. Le travail clownesque aide à composer « une figure pleine d’amour et d’incandescence », pour un spectacle généreux et humaniste.

Catherine Robert