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Dans la farine invisible de l’air, c’est un spectacle au cœur duquel se tient un chœur de clowns, dont les pieds sont dans la farine et la tête dans l’air, ou l’inverse, c’est selon. Une traversée du monde et de la vie condensée en une heure, où chaque objet ou événement prend des dimensions immenses et inédites.
Traverser la vie, voilà une entreprise qui n’est pas simple. Les êtres humains ont besoin d’une vie entière pour apprendre à s’en débrouiller. Que dire, alors, des clowns, ces émotionnels divergents, ces émerveillés chroniques, ces chercheurs sans méthode ? Dans la farine invisible de l’air met au prise cinq clowns avec l’immensité de cette tâche : vivre. Leurs moyens sont dérisoires face à ce défi, mais, peut-être parce qu’elles n’en ont pas la moindre notion, elles le relèvent néanmoins, avec entrain. D’étonnement en étonnement, elles traversent avec joie l’univers qui les entoure. Parce que c’est cela qui existe, fondamentalement, au cœur de chaque clown : une joie enfantine dans le sens de brute, instinctive, immédiate.
La dinguerie poétique des clowns
Pour soutenir le jeu des cinq interprètes, Dans la farine invisible de l’air emploie les fondamentaux que sont le maquillage et les costumes, les personnalités des clowns se constituant en partie au travers de leurs nez rouges et de leurs perruques. Mais le geste et la parole clownesques trouvent aussi leur prolongement dans la manipulation d’objets : confettis, élastique, film étirable et autres tubes de PVC sont autant d’éléments évocateurs employés sur scène. Un travail particulièrement soigneux a été fait sur la création musicale, fruit de la rencontre entre Sandrine Le Métayer et le compositeur Fixi. Alternant entre instruments acoustiques et musiques électroniques déstructurées, mêlant accordéon et thérémine, les textures sonores sont conçues comme un sixième personnage de la pièce, qui vient percuter ou souligner les actions des interprètes.
Mathieu Dochtermann
à 17h25, relâche les 8, 15 et 22 juillet.
Tél. : 09 74 74 64 90.
Durée : 1h.
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